La Commission épiscopale pour les Communications Sociales, contribue avec la Coordination nationale pour le Synode, à faire connaître et à sensibiliser à la participation de tous, pour le Synode des évêques 2021-2023. Les médias catholiques soutiennent cette initiative, à l'instar de la Radio Don Bosco qui a consacré son émission « Horizons chrétiens » du dimanche 28 novembre 2021, pour partager avec ses auditeurs, les différentes approches des diocèses en réponse à l'appel du pape François.
L'émission (réalisée par Frédeline Ratovoarivelo) a débuté avec un rappel de la définition du mot « synode », fait par le Père Gilbert Rasamimanana, du Diocèse de Toamasina. Puis, Il a donné un aperçu des différents types de synode des évêques, que sont :
- Le synode ordinaire, qui a lieu tous les 3 ou 4 ans. Ce synode sur la synodalité est le 16ème du genre.
- Le synode extraordinaire, non périodique et pour des raisons particulières.
- Le synode spécial, où des évêques d'une région donnée se rencontrent, comme pour celui de l'Afrique, (en 1994 et en 2009, ndlr)
Et aussi du synode diocésain, pour lequel l'évêque fait appel aux prêtres, aux laïcs et aux religieux(ses) de sa juridiction, afin de recueillir des idées pour l'aider dans la vie de foi de son diocèse.
Un synode a pour but d'ériger l'Eglise comme il se doit, de développer l'espérance, de créer de nouvelles relations, d'approfondir davantage pour que les gens puissent s'éduquer mutuellement. Ceci a également pour but de développer la synodalité et la communion ainsi que la mission pour lesquelles l'Eglise et le peuple de Dieu sont appelés. En termes de communion, cela implique la communion avec Dieu Trinité et la communion entre humains.
Il a ensuite cité les 10 questions proposées par le pape en en donnant quelques explications succinctes. Il a tenu à préciser que la participation de tous était sollicitée. Non seulement celle des catholiques, mais aussi celle des autres chrétiens, des adeptes de la religion traditionnelle, et même des non-croyants.
A la question sur les possibles tentations, il a mentionné celles de ne pas savoir écouter le Saint Esprit, écouter ceux qui n'ont pas l'habitude de prendre la parole, de penser que le synode ressemble à ce qui se passe au niveau du Parlement. Ici, fait-il remarquer, ce ne sont pas les avis de la majorité qui priment mais la volonté de Dieu. En dernier ressort, c'est le pape qui décidera.
Une autre tentation est celle de négliger les marginalisés, y compris ceux que nous ne pensons point écouter. En fait, tout le monde doit participer. Cela demande de l'humilité et du repentir.
Ce membre de l'équipe nationale du synode a précisé que les synthèses diocésaines devraient être envoyées à la Coordination nationale, au plus tard le 5 juin 2022.
Chacun aura une responsabilité bien définie, devait-il affirmer. A commencer par l'évêque, dont le rôle est de faire connaître le processus synodal. Les prêtres, inspirés par l'évêque, sensibiliseront à leur tour. Une équipe diocésaine composée de prêtres, de religieux (ses), et de laïcs, travaillera avec la Coordination nationale. Elle se chargera de tout ce qui concerne les questionnaires, de leur distribution, de leur traduction dans un langage (ou un dialecte) que comprendra mieux les gens à la base. Il est demandé aux prêtres de lire attentivement le vademecum et les documents de base. Il est conseillé de former une équipe synodale au niveau paroissial. Les religieux (ses) ainsi que les écoles catholiques dirigées par des prêtres ou des religieux (ses) sont invités à participer au synode, par exemple en affichant le logo du Synode dans leur établissement. Les laïcs sont également sollicités à participer activement, à lire les documents de base.