Bonjour
L’Evangile d’aujourd’hui (Mt 11, 16-19) nous interpelle. Nous voyons Jésus lancer un soupir : "A qui comparerai-je cette génération ?". Jésus est abasourdi par nos cœurs, trop souvent anticonformistes et ingrats, indifférents. Nous ne sommes jamais heureux; nous nous plaignons toujours. Le vrai problème est le manque de repères d’où le rôle de l’Eglise qui est « mater et magistra », à la suite de St Jean Baptiste nous conduisant vers Jésus, chemin, vérité, vie…
En fait la vraie maladie que Jésus soulève ici est l’indifférence. Elle est l’origine de nos problèmes dans notre vie en société comme l’a souligné maintes fois le Pape François tout au long de son pontificat. Ce n’est pas une véritable condamnation que Jésus nous assigne, mais c’est une invitation à nous éloigner des préjugés qui engendrent souvent l’indifférence, un appel à revoir notre façon de penser, à nous orienter et à agir selon le principe de la charité intégrale pour que nous nous libérions et nous connaissions alors la joie d’avoir Dieu au milieu à travers le prochain surtout le plus faible. C’est cela noël.
Ste Vierge Marie, Notre Dame de Guadalupe dont c’est la fête aujourd’hui, St Joseph, Bx Lucien Botovasoa intercèdent pour nous et implorent la grâce pour nous guérir de l’indifférence qui ronge nos relations surtout avec ceux qui sont dans le besoin et nous célébrerons alors Noël dans la joie et dans la paix. Que Dieu envoie des « Jean Baptiste » pour nous aider à bien préparer le chemin du Seigneur. L’antidote de l’indifférence est l’espérance. Soyons des « pèlerins de l’espérance » semant joie, paix, Fihavanana qui guérira le monde…
Père évêque