Le programme a commencé par l'adoration du Saint-Sacrement. Ensuite, chaque entité a procédé à la lecture de son rapport d’activités. Se sont succédé au micro : La fédération des adultes, suivie de la fédération des jeunes, de la fédération des enfants. Puis, se fut au tour des commissions pour la foi de prendre la parole : la commission liturgie (Valia), la chorale (chœur-Dios), les musiciens (KMZ), les enseignants du catéchisme du diocèse d'Antananarivo (Sefada). Chacun a fait une brève présentation de son entité et a expliqué comment il a vécu le message pastoral de 2024, les problèmes qu'ils ont rencontrés et les efforts déployés. Lorsque le vicaire général a pris la parole, il a regroupé le rapport en quatre thèmes, a donné le message pastoral et a expliqué ce qui est nécessaire pour recevoir l'indulgence plénière en cette année jubilaire. La visite s'est terminée par la célébration eucharistique. Des intentions de prières ont été offertes pour la santé du Saint-Père le pape.

Dans son discours, le vicaire général a expliqué ce qu’est notre Église. C’est se soucier de la vie des autres, même si elle ne nous concerne pas directement, c’est notre vie et la vie même qui nous soutient. Nous devons réaliser que tout ce qui existe dans l’Église est bon pour nous. Le but d’une fédération est d'unir, d'unir ceux qui ont le même âge. C'est ainsi que les fédérations accueillent les fidèles qui ne font pas partie des mouvements et commissions.

Sur la base des rapports de chaque fédération, le vicaire général a axé son exposé sur quatre thèmes : la vie spirituelle, la formation, les relations et l'argent. Dans la vie spirituelle, il a dit que nous avons de la richesse, parce que nous célébrons tous Noël, Pâques et nous essayons tous de nous y préparer par la prière. C’est bien que cela continue et que cela devienne une habitude. Il a souligné que, comme il se doit, les adultes baptisés devraient faire une retraite spirituelle une fois par an, mais cela n'est peut-être pas possible pour tout le monde. Aussi, il faut profiter des occasions où il y a des professions de foi dans les mouvements ou commissions. Essayer que chaque membre puisse rencontrer le Christ. Ce qui affaiblit la foi, c’est lorsque nous ne sommes pas réunis avec le Christ. Nettoyez la prière, a-t-il dit. C'est-à-dire : lorsqu'il y a un temps réservé pour faire la prière, ne faites que la prière et non autre chose.

En ce qui concerne la formation, il a souligné que c’est important, la foi doit être soutenue par la connaissance. Quand nous savons ce qu’il faut faire, nous pouvons expliquer ce que nous faisons aux autres.

En termes de relations, il a expliqué la hiérarchie qui existe dans l'Église. Il a résumé que la vraie fraternité conduit à la vraie prière, le véritable amour nous conduit à faire face à Dieu ensemble. Ainsi, chacun, que nous soyons prêtre, responsable ou membres il est de notre devoir d'aimer Jésus, de prier pour que grâce à nous, les autres aiment Jésus. Par conséquent, il est de notre devoir de garder les autres dans le mouvement ou la commission à cause de la présence de Jésus.

Lorsqu'il a touché mot sur les finances, il a clairement dit que ce n'est pas bon et ce n’est pas juste que l'argent ralentisse la vie des mouvements ou ralentisse la spiritualité. Ce n'est pas l'argent qui va détruire l'âme et ce n'est pas l'argent qui fera évoluer la vie spirituelle.

Dans son message pastoral, il a exhorté pour que les réunions des mouvements et commissions soient appréciées par les membres. Préserver le plaisir de chacun tel qu'il est. Chercher un moyen de trouver le bonheur en tant que personne pour que chacun ait envie d'aimer le mouvement ou la commission et la rencontre des membres. Écoutez et faites de votre organisation ce qu'elle est, ainsi, vous et les autres membres serez heureux. N'oubliez pas, a-t-il dit, que l'une des joies que les autres attendent de vous est celle de vous voir tel que vous êtes dans votre mouvement ou commission.

Cette visite pastorale a aussi été marquée par l'explication de l'indulgence plénière. Le vicaire général a rappelé les conditions requises pour recevoir l’indulgence plénière :

- Assister aux célébrations eucharistiques du début jusqu’à la fin

- Communier dignement

- Prier aux intentions du Pape

- Agir pour les personnes qui ont besoin d’aide selon l’enseignement de l’Eglise, là où le Christ, comme il est écrit dans l'Évangile de saint Matthieu 25

- Faire un Pèlerinage dans les lieux désignés. Pour le Diocèse d’Antananarivo, il y en a six, à savoir la Cathédrale d'Andohalo, le Sanctuaire Victoire Rasoamanarivo Andohalo, le Sanctuaire Bx Frère Raphaël Louis Rafiringa Soavimbahoaka, le Sanctuaire St Jacques Berthieu Ambiatibe, l'Ekar Notre Dame de Lourdes Ambatolampy, la Nonciature à Ivandry, tous les jeudis soir à 18 heures.

- Il y a aussi la sanctification de la vie chrétienne

Pour les adultes qui se préparent à leur première confession, ils sont confiés à la miséricorde de Dieu. Ils sont comme des enfants devant Dieu, parce qu'ils ne peuvent pas se confesser, non pas parce qu'ils ne le veulent pas.

Pour ceux qui pensent que cette année ils obtiendront l’indulgence mais qu’ils ne sont pas prêts à se repentir, ils n’obtiendront pas l’indulgence.

Dans son homélie, il a encouragé que même s'il y a un problème, il ne faut pas se focaliser sur celui-ci, mais sur le chemin qui constitue l'Église bâtie sur un roc. Le chemin que nous parcourons avec le Christ est un enseignement, il peut y avoir des moments où nous sommes tentés mais quand nous tombons, nous nous relevons, nous nous tournons vers Jésus, versons des larmes comme Pierre. De nos jours, il y a beaucoup de persécutions, cela s’est également produit dans le passé, a-t-il poursuivi, mais nous sommes sur un roc. Augmentez donc la foi, car si nous avons vraiment la foi, nous avancerons où que nous soyons, car nous résisterons à l'épreuve de la Croix sur le chemin, comme Pierre, lorsque nous ne dévions pas de notre attachement au Seigneur, ce qui est la raison d'être du chrétien.