Le samedi 8 février 2025 s'est tenue la visite pastorale des commissions pour l’engagement social du Diocèse d'Antananarivo. Le Père Randrianifahanana Mamiarisoa Modeste, vicaire général, a présidé la rencontre, au Falda Antanimena. Le programme a commencé par la lecture des rapports d’activités, suivie des différents conseils et du message pastoral. La Sainte Eucharistie avec l’obtention de l'Indulgence plénière a clôturé la journée.
Après avoir prononcé les mots d'introduction, les salutations et les diverses présentations, le Père Ranivomanalina Marcel, aumônier diocésain, a procédé à la lecture du rapport d’activités des commissions présentes. La Commission Sociale du Diocèse d'Antananarivo (VSDA) a été la première à prendre la parole, suivie par les 5 commissions qui composent cette VSDA, à savoir la Commission des Communications sociales, la DIDEC, la Commission Justice et Paix, la Commission Diocésaine pour la Pastorale de la Santé (VDPF), et la Commission des Secours et du Développement (VVF).
La visite pastorale
Au début de son intervention, le vicaire général a rappelé ce qu'on entend par visite pastorale. Jésus a dit qu'il est le Bon Pasteur, le Bon Pasteur qui a donné sa vie pour ses brebis, veut nous mettre dans le même enclos. C’est, dit-il, ce qui constitue l’histoire d’amour entre Dieu et nous. En tant que peuple, l'évêque est le Pasteur choisi par le Bon Pasteur et envoyé par le Bon Pasteur pour unifier la mission pastorale du diocèse.
Il n’y a pas deux bonnes choses qui s’excluent mutuellement
Même si les cinq commissions qui composent cette Commission Sociale du Diocèse d'Antananarivo ont leur identité propre, le vicaire général a confirmé qu'elles sont censées se compléter. Renforcez votre identité pour que vous ayez plus de force, a-t-il dit. La diversité est une richesse, elle permet de se compléter. L'Église est vouée à la communion. Il a souligné qu’il n’existe pas deux bonnes choses qui puissent être contradictoires. Tout est question d’organisation. Dieu sauve l’humanité et il la sauvera. En tant que chrétiens, nous faisons ce que nous pouvons faire pour accomplir cette volonté de Dieu. En parlant du social, il ne s’agit pas seulement d’aide matérielle et on ne devrait pas attendre une quelconque entité pour aider. Lorsque nous aidons les gens, nous devons regarder leur passé, c'est-à -dire leur histoire, leur présent, c’est à dire ce qui leur arrive maintenant, et leur avenir, c’est à dire la façon dont leur vie va se développer. Il a dit, essayez d'être heureux et soyez heureux du bien et ne vous laissez pas décourager par le mal. Ne renoncez pas à poursuivre le bien dont nous sommes convaincus. L’Église ne peut pas survivre si elle ne prend pas en compte et n’aide pas les faibles et les vulnérables qui la composent et ceux qui l’entourent.
Ce n'est pas du fourrage, c'est de l'enseignement
En partageant la Parole de Dieu, au cours de la Sainte Eucharistie, il a confirmé, à partir de la lettre aux Hébreux, que Jésus-Christ est la raison pour laquelle nous accomplissons notre mission. C'est lui qui nous motive dans nos bonnes actions et c’est lui qui est la base de nos bonnes actions. C'est pour notre paix, pour notre salut et pour le salut des autres. Partant de l'Évangile, il a dit que Dieu voyait nos souffrances, Dieu voyait aussi les multitudes qui le suivaient, comme des brebis sans berger, et leur enseignait. Enseigner, dit-il, c'est ce avec quoi il a nourri le peuple. Ce n'est pas du fourrage, mais du courage, de la force mentale, du courage pour permettre aux brebis de trouver du fourrage.
Outre la synthèse des rapports d'activités et le message pastoral donnés par le vicaire général, celui-ci a donné des instructions à chaque commission, composant la Commission Sociale VSDA.